blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

CAP sur L'Habitat Locatif - Immeubles Locatifs

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Gilles JANNIAUX
RC 322559436 Nīmes
06 37 677 113
Expertimmo Carte Profess 10.27 Avignon
Mail : immeubleslocatifs@ora

Gilles JANNIAUX RC 322559436 Nîmes 06 37 677 113 Expertimmo Carte Profess 10.27 Avignon Mail : immeubleslocatifs@orange.fr Resp Civile Prof 08681509671578 Numéro ORIAS 16006886

Blog dans la catégorie :
Famille

 

Annonce vocale

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

CAP sur L'Habitat Locatif - Immeubles Locatifs

Acquérir un immeuble locatif ancien en 2024

 

 
  • Définition d’un immeuble de rapport
Ce qu’on appelle un immeuble de rapport ou IDR, c’est simplement un ensemble de logements, à l’intérieur d’un même immeuble. Ils vont appartenir à un seul propriétaire dans le but de faire de l’investissement locatif.
On parle alors d’immeuble en mono propriété, à l’inverse des copropriétés que l’on a l’habitude de côtoyer.
L’investissement dans un immeuble de rapport est une option intéressante pour générer des revenus passifs et constituer un patrimoine immobilier. Comme son nom l’indique, le but de cet immeuble est de faire du « rapport ». C’est-à-dire de générer une forte rentabilité locative pour le bailleur.
Quand on parle d’immeubles, on pense souvent à des immenses tours qui contiennent des centaines de locataires. Ce n’est absolument pas le cas. Un immeuble peut commencer à partir de 2 appartements, l’un au RDC et le 2ème au premier étage par exemple. Une maison de ville divisée en plusieurs logements peut aussi être considérée comme un immeuble de rapport.
La plupart des IDR comprennent en moyenne entre 2 et 10 lots, parfois plus pour les plus gros.
Si votre projet est de générer des revenus locatifs grâce à l’immobilier, l’investissement dans un immeuble de rapport est une stratégie qui doit être étudiée au vu du rendement élevé de ce genre d’investissement et des avantages procurés.
  • Quels sont les avantages de l’immeuble de rapport ?
 
Si les IDR sont autant recherchés par les investisseurs, c’est grâce aux nombreux avantages qu’ils proposent, voici les principaux :
  • Pas de copropriété, pas de syndic, l’investisseur est le seul maître à bord
Vous êtes le seul à décider de la façon dont vous voulez gérer votre immeuble et les interventions qu’il y a à effectuer. Cela ne veut pas dire que vous n’allez jamais faire de travaux, mais vous allez pouvoir choisir le moment pour les faire, les matériaux, les entreprises, etc …
  • Moins de concurrence
Lorsque vous achetez un appartement ou une maison pour un investissement locatif, vous êtes en concurrence avec de nombreux acheteurs qui sont à la recherche de leur résidence principale alors que vous recherchez un rendement. Ces acheteurs ne sont pas des investisseurs et ne réfléchissent pas avec la notion de rentabilité. Ils achètent « au coup de cœur ». Ils sont donc prêts à légèrement surpayer le bien car ils s’imaginent déjà y vivre une vie heureuse.
Pour un investisseur rentable, il est hors de question d’acheter avec les sentiments et encore moins de surpayer un appartement. Seuls les chiffres comptent, et vous risquez donc de vous faire régulièrement doubler par des primo-accédants.
  • Prix au m² plus faible
Un immeuble de rapport est en général moins cher au m² que les prix moyens dans la même ville. Cela est dû à 2 principaux facteurs :
  • Vous achetez « en gros » : L’immobilier, c’est comme acheter des patates au supermarché du coin. Plus vous en prenez, plus le tarif au kg est faible. Les immeubles fonctionnent de la même façon. Vous achetez beaucoup de surface d’un coup, le coût au m² sera donc en général plus faible
  • Une rentabilité plus élevée
Nous venons de voir que le prix au m² des immeubles de rapports était en moyenne plus faible, mais les loyers eux ne bougent pas. Au contraire, ils sont souvent optimisés pour la location, avec un grand nombre de logements de petites ou moyennes tailles, afin d’avoir les loyers les plus élevés.
Automatiquement, cela fait de l’immeuble de rapport un investissement avec une rentabilité plus élevée. C’est l’une des principales raisons qui en fait l’un des actifs préférés des investisseurs locatifs !
  • Une diversification du risque
Un immeuble de rapport, c’est un ensemble de plusieurs logements, donc un ensemble de plusieurs loyers. Autrement dit avec un immeuble de rapport vous n’avez pas tous vos œufs dans le même panier et le risque est ainsi diversifié.
Si l’on prend l’exemple d’un investissement en immeuble de rapport avec 3 lots et des loyers de 400€ chacun (1200€ au total) pour un crédit immobilier de 800€. Même si vous avez un impayé sur un des logements ou de la vacance locative, vous pouvez toujours payer le crédit à la banque. A contrario, si vous avez un appartement qui se loue à un seul locataire pour 1200€ et que vous avez un impayé, c’est tout de suite plus compliqué.
De plus, vous pouvez avoir plusieurs typologies de biens dans un immeuble, des studios, T2, T3 ou plus. Cela permet d’avoir des rythmes de rotations différents pour tous les locataires, de ne jamais se retrouver avec tous les logements vides en même temps.
Pour aller plus loin dans la diversification, une stratégie intéressante peut être de cibler les immeubles avec locaux commerciaux en rez-de-chaussée. Les locaux commerciaux nécessitent une autre approche mais peuvent s’avérer rentables et s’intègrent bien dans un projet d’achat d’immeuble de rapport.
  • La gestion des travaux au sein de l’immeuble
Si vous cherchez des fortes rentabilités locatives, il est souvent conseillé de chercher des investissements avec des travaux. Encore une fois, l’immeuble de rapport a de nombreux avantages à ces niveaux-là :
  • Il est assez fréquent de trouver des immeubles entièrement vides. Dans ce cas vous pouvez effectuer tous vos travaux tranquillement sans embêter personne, et sans que personne ne vous dérange que ce soit les voisins ou un syndic de copropriété.
  • Si certains des appartements sont déjà loués, vous devrez faire attention au confort de vos locataires mais l’avantage par rapport à un achat en copropriété, c’est que vous n’allez pas avoir le propriétaire du voisin qui lui aussi va se plaindre en plus du locataire, c’est toujours mieux
  • Vous faites ce que vous voulez dans les parties communes car elles vous appartiennent. Attention cependant, cela représente aussi un coût souvent négligé.
  • Vous pouvez négocier des prix de gros sur les travaux. C’est comme tout, plus on fait de volume et moins c’est cher. Pour les artisans c’est pareil, elles vont parfois être prêtes à faire un petit effort sur les devis car elles savent qu’elles vont avoir plusieurs chantiers au même endroit, ce qui leur évite les déplacements, fait gagner du temps et donc limite leurs coûts.
  • L’IDR permet d’acheter plusieurs lots d’un coup
Un immeuble de rapport vous permet d’acheter plusieurs logements d’un coup et donc d’investir plus d’argent. La rentabilité locative se trouve souvent dans les villes où le prix au m² est faible.
En dessous de 2000€/m², un T2 de 40m² se vendra donc maximum à 80.000€. Si vous voulez investir un plus gros montant d’un coup, l’immeuble de rapport est la solution.
Lorsque vous achetez un immeuble, vous faites autant de visites que pour un appartement. Vous ne demandez qu’un seul crédit et vous n’allez qu’une seule fois chez le notaire. Pourtant vous vous retrouvez d’un coup avec une petite dizaine de lots, ce qui vous permet de faire grossir votre patrimoine extrêmement vite.
  • Quels sont les inconvénients d’un immeuble de rapport ?
 
Les IDR présentent un grand nombre d’avantages mais ils ont aussi quelques inconvénients qu’il faut bien connaître avant de se lancer.
 
 
CAP SUR L’HABITAT LOCATIF AVIGNON spécialisé en transaction d’immeubles locatifs anciens depuis 1994 -               
site : immeubleslocatifs.blogs.fr (06.37.67.71.13) Avignon, Orange, Bagnols sur Cèze, Pont-saint Esprit, 70 KM autour d’Avignon.
  • Où trouver des immeubles de rapport en 2024 ?
On trouve des IDR à vendre dans toutes les villes de France, en partant du village de 500 habitants jusqu’à la grande métropole. Évidemment le prix ne sera pas le même.
Acheter un immeuble peut paraître surréaliste aux yeux des non-investisseurs car on voit un immeuble haussmannien à Paris de 10 logements alors qu’il est possible de trouver des petits immeubles à moins de 200.000€ en campagne et ville moyenne.
  • L’évolution du marché des immeubles de rapport
Parlons enfin du marché des IDR et de l’évolution pour 2024. Ce type d’investissement qui était précédemment réservé à quelques professionnels et investisseurs expérimentés devient de plus en plus à la mode. Le nombre d’acheteurs qui se positionnent sur ces biens a fortement augmenté ces dernières années. Ce qui a pour effet de faire monter les prix.
On trouve maintenant assez régulièrement des immeubles avec des prix au m² plus élevés que sur des appartements. Cela n’est absolument pas logique pour une même localisation et un même état global du bien. Certains investisseurs ne regardent que les immeubles et ne prennent pas le temps de vérifier combien coûte un simple appartement dans leur secteur de recherche. C’est une grosse erreur ! N’oubliez pas que le but d’un IDR c’est de faire de la rentabilité. Cela passe par un prix d’achat faible. Il est important de ne pas surpayer des immeubles même si vous voyez d’autres le faire.
Les IDR comportent souvent beaucoup de travaux et cela peut représenter 50% voir plus du coût total du projet. Avec la récente augmentation du prix des matériaux cela impacte fortement la rentabilité et accroît fortement la nécessité de s’entourer des bonnes personnes pour évaluer et chiffrer tout ce qui doit être réalisé.
  • Comment financer l’investissement dans un immeuble de rapport
 
L’acquisition d’un immeuble de rapport est une décision importante qui nécessite une réflexion approfondie, notamment en matière de financement. Un prêt bien structuré, une compréhension des taux d’intérêt, ainsi qu’une offre adaptée à vos besoins sont essentiels. Voici nos conseils et avis pour vous aider à financer un achat d’immeuble de rapport en 2024 malgré la forte hausse de taux.
  • Ne pas comparer que le taux
Un prêt avec un taux d’intérêt avantageux peut réduire considérablement le coût total de l’investissement et améliore donc votre rendement. Il est important de prendre en compte le taux proposé par votre banque mais de ne pas comparer que les taux proposés par différentes banques pour choisir une offre de prêt.
L’offre de prêt doit être soigneusement évaluée dans sa globalité. Prenez le temps d’examiner les détails de chaque offre, en tenant compte non seulement du taux, mais aussi des conditions de remboursement, des frais annexes et de la flexibilité du prêt. Un différé de crédit de 1 ou 2 ans peut être très bénéfique si vous prévoyez de ne pas recevoir de loyer dans toute la période de rénovation.
De même, un autre élément à regarder est le montant que la banque accepte de financer sur votre projet. En 2024, les prêts à 110% (c’est-à-dire achat + travaux + frais de notaire) sont de plus en plus rares, il convient maintenant de chercher les banques qui demandent le moins d’apport.
  • L’assurance emprunteur
L’assurance de prêt est un élément souvent négligé, mais essentiel. Elle peut protéger votre investissement en cas d’imprévus. Évaluez les différentes options d’assurance emprunteur et choisissez celle qui correspond le mieux à votre situation. Pour un investissement locatif, vous n’êtes pas obligé de vous assurer à 100% sur tous les emprunteurs dans le cas d’un achat à plusieurs ni de sélectionner les garanties perte d’emploi, incapacités …
En effet, dans le cas d’un investissement peut importe le type de bien, ce sera votre locataire qui paiera votre crédit et ne dépendra donc pas de votre situation personnelle.
En conclusion, le financement d’un immeuble de rapport requiert une analyse approfondie des offres de prêt, une compréhension des taux d’intérêt, et une évaluation soigneuse des options d’assurance. Il peut être intéressant de payer plus cher sur le long terme pour soulager votre trésorerie au début du projet en réduisant l’apport ou avec un différé de crédit.
  • Fiscalité immeuble de rapport
La fiscalité est un élément à ne pas négliger lors d’un investissement dans un immeuble de rapport. En effet, les revenus locatifs perçus seront soumis à l’impôt sur le revenu pour une détention en direct par une personne physique, tandis qu’un bien acheté en société sera soumis à l’impôt sur les sociétés. Il convient donc de bien se renseigner sur la fiscalité avant d’investir dans un immeuble de rapport.
Lorsque l’immeuble est détenu par une société type SCI ou autre, alors c’est l’imposition des SCI à l’IS qui est utilisé de la même façon que pour un appartement ou une maison.
Pour un immeuble détenu par une personne physique, il existe deux principaux régimes fiscaux possibles :
  • Le régime foncier réel : Ce régime permet de déduire des revenus fonciers les charges réelles liées au bien (travaux, intérêts d’emprunt, assurances, etc.).
    Le régime micro-foncier est rarement possible pour les IDR car il s’applique aux personnes percevant moins de 15 000 € de revenus fonciers annuels. Le régime réel est plus avantageux si les charges sont supérieures à 30 % des loyers perçus et cela est souvent le cas à cause de travaux à réaliser dans votre IDR.
  • Le régime LMNP : Le régime de louer meublé non professionnel permet d’amortir la valeur de votre bien et ainsi de faire baisse vos impôts. Pour les logements qui s’y prêtent, ce statut est très intéressant et fait beaucoup baisser vos impôts.
  • Vous pouvez mixer les régimes fiscaux au sein de votre immeuble de rapport
Un avantage des immeubles de rapport, pas forcément le plus connu, c’est la possibilité de mixer les régimes fiscaux et les modes d’exploitation à l’intérieur de votre immeuble. On croit souvent qu’il faut que tous les appartements soient exploités de la même façon mais cela est faux.
Rien ne vous empêche d’avoir un appartement en nu, un autre en meublé, une colocation et un appartement en courte durée, le tout dans un même immeuble. Il vous faudra être accompagnés d’un bon expert-comptable pour faire ça correctement. Gardez en tête que c’est tout à fait possible.
  • Conclusion, faut-il investir dans un immeuble de rapport en 2024 ?
Comme vous l’avez remarqué, cet investissement présente de très nombreux avantages notamment la génération d’un revenu régulier, une bonne sécurité de l’investissement et la possibilité de constituer un patrimoine solide mais il comporte aussi des risques plus importants. Acheter un immeuble ne doit pas se faire à la légère. Vous devez avoir suffisamment de connaissances pour limiter le risque et comme tout investissement, il nécessite une préparation minutieuse et une connaissance approfondie des enjeux financiers, fiscaux et patrimoniaux.
Il est donc essentiel de bien se renseigner avant de se lancer, de s’entourer de professionnels compétents et d’adapter sa stratégie d’investissement à ses objectifs personnels et à sa tolérance au risque. Ainsi, vous serez en mesure de tirer pleinement parti des opportunités offertes par l’investissement en immeuble de rapport et de bâtir un patrimoine solide et durable.
TAGS
 
 
 
 
CAP SUR L’HABITAT LOCATIF AVIGNON spécialisé en transaction d’immeubles locatifs anciens depuis 1994 -               
site : immeubleslocatifs.blogs.fr (06.37.67.71.13) Avignon, Orange, Bagnols sur Cèze, Pont-saint Esprit, 70 KM autour d’Avignon.

 

FINANCEMENT DES SCI: nouveautés annoncées par un de mes partenaires "financement".

 

COURRIER PERSONNEL RECU/

Bonjour Gilles,


J’espère que tout va pour le mieux pour toi.

Je te fais ce mail our t’informer que nous avons un nouveau produit EXCLUSIF, pour le Financemnt de SCI, enfin!
Les grandes lignes sont:
  • SCI acceptée (New & UNIQUE, PERSONNE NE LE PROPOSE A DATE)
  • 110% de financement
  • Jusqu’à 95 ans fin de crédit
  • Durée 25 ans (Bientôt reviendra les 30 et 35 ans certainement)
  • Dans Certains cas, les professionnels sont acceptés.
  • Association entre différents associés qui ne sont pas forcement dans la même famille
  • Il faut au moins 2 lots dans le projet.
A ton service pour en discuter, 
Amitiés
 
Coordonnées IDESIA Nimes - Fréderic DRAI 06.86.26.62.55
Mail : fd-finance30@idesia.fr

 

2024 NOUVEAUTES QUANT AUX FINANCEMENTS IMMOBILIERS 2

 

Certaines enseignes proposent à nouveau des crédits sur trente ans, absents des vitrines depuis longtemps. Cette durée « XXL » permet de séduire une clientèle de jeunes primo-accédants ayant besoin d'étirer au maximum leur temps de crédit afin d'obtenir une mensualité en phase avec leurs capacités financières.

Autre signe d'une meilleure disposition des prêteurs, l'annonce d'un possible octroi d'une seconde chance pour les candidats malheureux. Cette mesure de repêchage permettrait – sous certaines conditions – de présenter à nouveau à sa banque son dossier de crédit rejeté quelques mois plus tôt. En dépit des conditions édictées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui limite le financement des dossiers à un endettement maximal de 33 % (assurance décès incluse) et la durée de remboursement à vingt-cinq ans dans l'ancien (vingt-sept dans le neuf), une souplesse a été introduite.

« Les banques disposent d'une dérogation, dans la limite de 20 % des dossiers qu'elles financent. Cela permet de faire passer les crédits sur trente ans et les dossiers de personnes ayant un taux d'endettement légèrement supérieur à 33 % mais avec un “reste à vivre” très confortable », explique Caroline Arnould.

Des économies sur l'assurance

Ce repli des taux est-il un épiphénomène ou l'amorce d'une tendance plus durable ? « Les baisses enregistrées en ce début d'année ne sont pas dues au reflux du taux sur le marché mais plutôt à un ajustement tarifaire », commente Sandrine Allonier. Ces acteurs n'hésitent plus à bouger fréquemment leur barème afin de rester dans le jeu et d'afficher des conditions attractives. Pour autant, les experts du crédit semblent tous assez optimistes concernant la poursuite de cette courbe descendante.

« Il y a un consensus sur la baisse des taux directeurs au second semestre », indique Pierre Chapon. Le timing va dépendre du ralentissement de l'inflation et de la décision de la Banque centrale européenne, qui, après dix relèvements consécutifs, a laissé les taux en mode pause depuis octobre. Certains anticipent une annonce de la baisse en juin ou en juillet.

Mais rien n'est sûr. « Nous avons déjà connu un premier palier. Il y en aura d'autres, mais à ce jour la visibilité est encore limitée », commente Maël Bernier. De son côté, Pretto table sur un taux à 3,5 % à la fin de 2024. Cette nouvelle tendance et la correction progressive des prix de l'immobilier donnent une bouffée d'air aux candidats à l'emprunt. Ces derniers vont progressivement restaurer leur pouvoir d'achat immobilier. Pour concrétiser son projet, mieux vaut aujourd'hui « toper » un taux, quitte à le renégocier à la baisse dans quelques années.

À LIRE AUSSI Travaux immobiliers : les crédits auxquels vous avez droitConcernant l'assurance liée au prêt, voilà un poste de jolies économies à la clé. Pour ne pas perdre de temps au moment de la demande de crédit, on accepte habituellement la couverture « maison » de la banque prêteuse. Reste que cette assurance est souvent moins chère ailleurs. Il conviendra de la résilier aussitôt le crédit entamé pour la remplacer par une délégation d'assurance souscrite hors de la banque.

 
 

Selon un exemple du courtier Assurly, un couple ayant emprunté 400 000 € sur vingt-cinq ans est en mesure de réaliser 19 000 € d'économies sur le coût total de son assurance emprunteur s'il procède à une délégation ou à une substitution d'assurance. Une belle performance à ne pas négliger.

 

2024 NOUVEAUTES QUANT AUX FINANCEMENTS IMMOBILIERS

 

Enfin une bonne nouvelle pour les professionnels de l’immobilier. Après une année 2023 marquée par une contraction historique du marché immobilier, ce dernier semble aborder 2024 sur une note positive. Décryptage du mois de janvier avec un nouvel opus de l’Observatoire GH.

 

L’espoir renaît du côté du crédit immobilier

Après des mois de hausses rapides et ininterrompues des taux de crédit immobilier, paralysant l’activité du marché, il semble que les perspectives soient plus favorables aux emprunteurs depuis la toute fin d’année 2023. Entre la stabilisation, voire la baisse des taux pour certains profils, et le retour des grandes banques de réseau (qui avaient stoppé leur production en 2023), les futurs acquéreurs devraient – pour certains d’entre eux en tous cas – pouvoir de nouveau être accompagnés dans le financement de leurs projets.

« Depuis la fin de l’année 2023, certaines banques semblent avoir repris le dialogue avec les acquéreurs. C’est un signal positif à considérer pour le marché immobilier, d’autant que la très forte contraction du marché de la transaction avait eu des répercussions importantes sur le marché de la location », décrypte Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet l’Immobilier.

Maël Bernier, porte-parole de MeilleurTaux, se veut également rassurante : « Vu le niveau des OAT 10 ans, il n’y a aucune raison que les taux repartent à la hausse. Aujourd’hui, les OAT sont en baisse, entre 2,70% et 2,80%. Si elles restent à ce niveau-là, on aura certainement des baisses de taux dans les mois à venir, car même à 3,80% les banques reconstituent leurs marges ».

Si le signal est positif du côté du financement, il est toutefois à considérer avec prudence selon le président de Guy Hoquet l’Immobilier.

« Mais, si les vannes du crédit immobilier s’entrouvrent à nouveau, je reste prudent sur l’impact attendu. En effet, avec le phénomène d’inflation et l’envolée récente des taux, l’apport moyen demandé par les banques s’élève à 70 000 euros en moyenne nationale : une somme colossale pour un grand nombre de nos concitoyens », nuance ainsi Stéphane Fritz.

A lire aussi : Crédits immobiliers : après une année 2023 détestable, une lueur d’espoir !

 

Quid de l’absence de ministère du Logement en pleine crise du logement ?

Malgré les alertes répétées d’un grand nombre d’acteurs du logement depuis 24 mois, les pouvoirs publics ne semblent pas encore avoir pris la mesure des difficultés rencontrées par les Français pour se loger, en particulier depuis le second semestre 2023. L’Alliance pour le logement a d’ailleurs interpellé à nouveau le gouvernement au mois de janvier.

« Nous vivons une crise majeure du logement en France, qui ne se résoudra pas uniquement par le truchement des conditions d’emprunt. Nous manquons structurellement de logements pour répondre aux besoins de la population, que ce soit à la location ou à l’achat. Les pouvoirs publics doivent absolument se saisir de cette crise majeure pour proposer une politique du ‘vivre ensemble’ volontariste, inclusive et économiquement accessible à tous », observe Stéphane Fritz.

A lire aussi : Remaniement ministériel : où est passé le ministre du Logement ?

 

Un léger recul des prix par rapport à décembre, mais une hausse sur 1 an

Sur l’ensemble du territoire, le nombre de mises sur le marché de biens anciens est en hausse sur le premier mois de l’année 2024, aussi bien rapport à janvier 2023 qu’au mois précédent.

Du côté des prix/mètre carré moyens, s’ils affichent une hausse de +2% en 1 an, ils marquent légèrement le pas par rapport à décembre 2023 à -1,5%.

Les maisons représentent environ 60% de l’offre disponible et tirent le marché vers le haut avec une offre qui dépasse à nouveau la barre des 100 000 biens en janvier 2024, en hausse de +3.5% en 1 an, et des prix/m2 à +1,6% sur la même période à 2 816 euros en moyenne.

C’est du côté des appartements que les indicateurs sont à la baisse en 1 an, tant du côté de l’offre (-1,6%) que du côté des prix/mètre carré, qui passent sous la barre des 4 800 euros, à -1,7%. Cette légère baisse du prix/mètre carré ne doit cependant pas masquer leur valeur moyenne élevée, qui peut rendre ce type de bien moins attractif pour certains acquéreurs.

Ces tendances seront évidemment à suivre dans les prochains mois : en effet, la « normalisation » des prix attendue par les acquéreurs, afin de se projeter de nouveau sur un achat immobilier pour une résidence principale ou un investissement locatif, sera-t-elle au rendez-vous ?

 

NOUVEAUTES SUR LES CREDITS IMMOBILIERS A PARTIR DU 1ER FEVRIER 2024

 

À partir de février et jusqu'à la fin de l'année, les banques françaises vont instaurer un dispositif de réexamen des demandes de crédit immobilier refusées. Une mesure qui sera étudiée à la demande des clients et qui devrait permettre de faciliter l'accès à la propriété.

À partir de février et jusqu'au mois de décembre 2024, se voir refuser un prêt immobilier par une banque ne sera plus une fatalité. Cette mesure, mise en place par les banques progressivement à partir de février 2024, s'appliquera jusqu'à fin du mois de décembre.

Qui est concerné ?

Le "dispositif temporaire d'accompagnement (est) destiné aux clients ayant éprouvé des difficultés à concrétiser leurs projets immobiliers", explique Nicolas Namias, président de la Fédération bancaire française (FBF). Quand ils auront pris connaissance des "raisons de la décision de leur banque" et s'ils remplissent les conditions, les clients pourront demander "un réexamen de leur dossier de crédit".

A lire aussi : Crédit immobilier : les taux vont baisser en 2024

Toutefois, tous les prétendants à l'acquisition ne pourront pas accéder au réexamen. Le taux d'endettement maximal autorisé pour les ménages en France est de 35 %. L'objectif est de limiter le surendettement des emprunteurs. Sont exclus du dispositif, "les candidats à l'emprunt inscrits sur les fichiers d'incidents de paiements gérés par la Banque de France (FICP, FCC)".

Pour quel projet immobilier ?

Le réexamen des crédits immobiliers peut concerner tout type de projet : les dossiers de financement de résidence principale, secondaire tout comme les demandes d'investissement locatif

A lire aussi : Crédit immobilier : le montant de l’apport atteint un nouveau record

Cette mesure transitoire et temporaire durera le temps de la "phase d'ajustement du marché du crédit, marquée par un contexte de remontée des taux et de fortes disparités entre les régions", expliquait le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) en décembre dernier.

 


 

 

Minibluff the card game

Hotels